En septembre le temps devient plus instable, on observe les dernières floraisons (bruyère callune, lierres, etc…). L’activité de la colonie diminue sensiblement, les abeilles se préparent déjà pour l’hiver et la reine pond une nouvelle génération qui assurera l’hivernage.
Que doit-faire l’apiculteur débutant en Septembre ?
Par une belle journée ensoleillée, l’apiculteur peut rendre visite à ses ruches afin de faire le point et effectuer quelques vérifications.
- Contrôler les réserves de miel en pesant les ruches à l’aide d’un peson (environ une quinzaine de kilos sont nécessaires pour l’hiver donc le poids de la ruche doit être supérieur à environ 30 kg en pesée normale soit 15 kg en pesée arrière). Si elles sont insuffisantes, il faut nourrir les abeilles avec un sirop (à administrer plutôt le soir afin d’éviter le pillage).
- Contrôler la qualité de la ponte et si elle est faible alors, il faut la stimuler avec un complément alimentaire spécial ou, dans les cas extrêmes, réunir deux ruches faibles.
- Après la dernière récolte, contrôler la présence du varroa et procéder aux traitements adaptés si nécessaire.
- Veiller à surélever les ruches pour qu’elles n’absorbent pas l’humidité du sol. Elles peuvent être posées sur des briques ou sur un support de ruche.
- Stocker les hausses de ruche vides à la lumière du jour, sous un auvent par exemple. Ainsi, on évite la prolifération de la teigne.
- S’équiper en maturateurs pour stocker et décanter le miel (une dizaine de jours environ) mais aussi, en matériel d’emballage afin de le mettre en pot dans les semaines qui suivent la récolte.
- Recycler la cire récoltée pendant la saison apicole en la faisant chauffer au bain-marie, dans une chaudière ou dans un cérificateur solaire. À l’aide de moules, on la transforme en pain de cire.
- Enfin, ne pas oublier de déclarer ses ruches entre le 1er septembre et le 31 décembre 2018.